Nous utilisons souvent des mots péjoratifs pour décrire ce que nous n'aimons pas chez les autres. Nous qualifions de «mauvais» les comportements qui nous interpellent, ne correspondent pas à notre agenda, interfèrent avec nos routines ou nous dérangent d'une manière ou d'une autre, en particulier si ceux qui se comportent de la manière dont nous n'approuvons pas vivent avec la démence dans des environnements institutionnels.
Lorsqu'elles « résistent aux soins (texte version anglaise) », « errent (texte version anglaise) » ou «se plaignent (texte version anglaise) », les infirmières et le personnel soignant enregistrent et font le suivi des «mauvais» comportements dans un dossier (texte version anglaise) comme, des mauvais points qui s’accumulent jusqu’à ce qu’ils méritent une punition telle que des contraintes physiques (texte version anglaise) et/ou chimiques (texte version anglaise), ce qui peut l'amener à encourir davantage d'infractions telles que « tentative d'évasion (texte version anglaise) » ou «refus de prendre des médicaments».
Je crois que nous devons mettre fin à ce cycle en reformulant notre conception du comportement des personnes atteintes de démence (texte version anglaise). J'ai déjà suggéré de nombreuses alternatives pour les personnes désorientées ou errantes (texte version anglaise).
Voici quelques remplaçants potentiels pour les «médicaments antipsychotiques refusés», auxquels, je l'espère, les professionnels de la santé et le personnel des établissements de soins de longue durée vont prendre le temps de réfléchir :
- Respectueusement refusé
- Souhaite rester lui-même ou elle-même
- A exercé son droit de choisir
- A préféré garder ses esprits
- Voulait être éveillé.e au lieu de dormir
- Souhaite éviter les effets secondaires désagréables
- Préférable d'être alerte plutôt que catatonique
- Voulait s'engager dans la vie et vivre plus longtemps et mieux
- A refusé de s'exposer à un risque accru de chutes
- Voulait avoir le contrôle au lieu d'être contrôlé.e
Si vous pensez que je suis un peu ridicule et/ou idiot, prenez un moment pour réfléchir à ce que vous feriez si quelqu'un essayait de vous faire prendre des drogues que vous ne vouliez pas prendre. Si vous êtes comme 94% des plus de 1 300 personnes qui ont répondu à mon bref sondage sur le comportement (texte version anglaise), vous refuseriez de le faire, tout simplement.
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