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Suzan Macaulay

Susan Macaulay fut la partenaire de soins pour sa mère qui vivait avec la démence. Comme résultat de cette expérience, elle est devenue une advocate passionnée pour défendre le droit à de meilleurs soins pour les personnes qui vivent avec l’Alzheimer et d’autres formes de démence. Elle est une fervente activiste, pour de meilleurs soins aux aînés, et elle a choisi de dédier sa vie à sa mère et aux nombreux autres comme elle qui étaient (ou sont encore) mal médicamentés avec des drogues antipsychotiques.

My Alzheimers Story

14oct.

20 QUESTIONS POUR CHANGER LE SENS DE L’ANXIÉTÉ ET DE L’AGRESSION CHEZ LES PERSONNES ATTEINTES DE DÉMENCE

J'ai découvert par expérience personnelle, recherche et observation que les personnes vivant avec la démence se comportaient de manière logique, naturelle et compréhensible face (texte version anglaise) à des situations stressantes, tout comme le fait la plupart d'entre nous. Bien qu'ils réagissent comme le ferait une personne « normale », leur comportement est le plus souvent attribué, par erreur, à la maladie plutôt qu'à tout catalyseur qui l'a réellement provoquée.

Les personnes atteintes de démence sont des individus à part entière; ils réagissent normalement lorsqu'ils sont menacés, rabaissés et impuissants: ils résistent (texte version anglaise), s'en prennent à eux- mêmes (texte version anglaise), deviennent agités ou tentent de fuir (texte version anglaise). Blâmer la maladie nous mène dans la mauvaise direction. Ce que nous devrions faire, c'est nous poser des questions pour réinitialiser la boussole; des questions telles que:

 

  1. Qu'est-ce que moi ou d'autres personnes aurions pu faire pour précipiter cette situation et comment puis-je y remédier le plus rapidement possible avec le moins de perturbations possible?
  2. Est-ce que je me comporterais de la même manière dans des circonstances similaires? Comment je me sentirais? Que voudrais-je?
  3. Comment puis-je désamorcer la situation? (Astuce: ne dites pas aux gens qui sont bouleversés ou agités de «se calmer! »)
  4. Qu'est-ce qui menace la personne? Comment puis-je (texte version anglaise) supprimer la menace (texte version anglaise) ?
  5. Comment puis-je aider cette personne à se sentir plus à l'aise?
  6. Quel besoin non satisfait cette personne pourrait-elle exprimer? A-t-elle mal ou éprouve-t-elle un autre type de malaise physique? Est-elle chaude, froide, humide, a-t-elle soif, faim, etc.?
  7. Quels facteurs environnementaux pourraient contribuer à son anxiété et comment puis-je les neutraliser?
  8. Mon ton de voix est-il conciliant et respectueux?
  9. Mon langage corporel est-il détendu et ouvert?
  10. La personne peut-elle me voir et m'entendre correctement?
  11. Est-ce que je l'ai surprise d'une certaine manière?
  12. Que puis-je faire maintenant pour rétablir le calme?
  13. Comment puis-je répondre à son besoin immédiat?
  14. Comment puis-je répondre à son besoin plus profond?
  15. Ai-je dit que je suis désolé?
  16. Que puis-je faire de plus pour faire preuve d'empathie?
  17. Puis-je demander l'aide de quelqu'un d'autre qui pourrait être plus efficace pour faire face à cette situation?
  18. Que pourrais-je faire différemment la prochaine fois?
  19. Que puis-je apprendre de cela?
  20. Comment puis-je partager cet apprentissage avec les autres? Comment utiliser mes connaissances pour mieux m'engager avec cette personne et les autres personnes vivant avec une démence dans le futur?

Trop de personnes atteintes de démence finissent inutilement par prendre des médicaments pour des comportements provoquées par l'environnement et les personnes qui les entourent, y compris les soignants rémunérés et les membres de la famille, tels que moi, engagés dans des rôles de soignants avec peu ou pas d'expérience ou formation.

 

En remettant en question et en recadrant (texte version anglaise), je crois que nous pouvons transformer la façon dont nous percevons la démence et les personnes qui; en sont atteintes; nous pouvons également trouver des moyens d'améliorer les soins. En ce qui concerne plus particulièrement la question de l’agression, nous placer à la place des personnes vivant avec le VIH / SIDA nous aidera à découvrir les comportements sous-jacents que nous trouvons difficiles ou problématiques. Nous pouvons alors nous attaquer aux causes sous-jacentes au lieu de prescrire et manière inappropriée des médicaments antipsychotiques (texte version anglaise).

 

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